[Le STUDIUM CONFERENCES] La diffusion de la matière affective de la France médiévale par l’imprimé (XVIe- XVIIe siècle)

Date: 10 Juillet 2024 au 12 Juillet 2024

Lieu: Site CESR (Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance) salle Rapin

Documents à télécharger : 
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Résumé : 

Colloque organisé par :
Dr Alessandro Turbil, LE STUDIUM INTEGRATION FELLOWSHIP, ÉTABLISSEMENT D’ORIGINE : Freie Universität Berlin - LABORATOIRE D’ACCUEL:  Centre for Advanced Studies in the Renaissance (CESR) / CNRS, University of Tours - FR
Host scientits :  Prof. Silvère Menegaldo & Prof. Elena Pierazzo Centre for Advanced Studies in the Renaissance (CESR) / CNRS, University of Tours - FR

L’objectif de cet événement est d’examiner les techniques éditoriales et les stratégies culturelles utilisées par le réseau de libraires, d’imprimeurs et de bibliophiles qui ont assuré la conservation et la diffusion de la littérature affective française médiévale auprès d'un public de plus en plus large en France et en Europe depuis l’introduction de l’imprimerie en 1470. Notre objectif sera d’une part d’examiner la réception prémoderne et moderne de cette littérature dans un contexte large, en accordant une attention particulière à des groupes de textes tels que les textes courtois, les formes spécifiques du lyrisme médiéval, les textes allégoriques et les «arts d’aimer». D’autre part, nous viserons à étudier les changements observés dans les paramètres littéraires et culturels qui délimitent les types de textes qui véhiculent l’affection entre le Moyen-Âge et la Modernité. Les contributions visent à montrer comment la «fin» du Moyen Âge a entraîné des changements dans les modèles narratifs, stylistiques et culturels. Un réseau de professionnels du livre a dirigé la lecture et la «relecture» de ces textes en fonction des sensibilités pré-modernes et modernes contemporaines. Ceci sera mesuré en étudiant les politiques et les pratiques éditoriales des libraires et des imprimeurs, afin de reconstituer l’évolution des goûts du public auquel ces livres s’adressaient (d’abord en manuscrit, puis en imprimé) mais aussi en analysant les intérêts intellectuels ou culturels des mécènes, bibliophiles et littéraires qui «redécouvraient» le passé médiéval et le traitaient dans leurs œuvres littéraires ou historiographiques.

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