Historique du CESR

1956
Création à Tours du « Centre d’Études Supérieures de la Renaissance » à l’initiative de Gaston Berger, alors directeur des enseignements supérieurs au ministère de l’Éducation nationale. Tout d’abord rattaché à la faculté de lettres de Poitiers, le Centre est placé de 1956 à 1970 sous la direction de Pierre Mesnard. La Ville de Tours acquiert l’hôtel Camors, bâtiment du XVe siècle restauré au XIXe, situé au 59 rue Néricault-Destouches, pour le mettre à disposition du CESR. Les premiers colloques se tiennent dans la salle Saint-Martin, ancienne salle capitulaire du XIIIe siècle, située à la base d’une tour de l’enceinte médiévale de la ville et intégrée au bâtiment de l’hôtel Camors.
1956-1970
Chaque année le CESR organise et accueille un « stage d’études humanistes » qui, trois semaines durant, accueille enseignants et chercheurs de tous pays et de toutes spécialités disciplinaires autour d’un thème commun. Le réseau international du CESR se tisse pendant ces années.
1970
Le CESR devient une unité de formation et de recherche (UFR) au sein de la toute nouvelle université de Tours. Les « stages d’études humanistes » deviennent « colloques internationaux d’études humanistes » ; organisés au début de l’été, ils sont numérotés à la suite des stages dont ils prennent la suite.
1972
Sous l’impulsion d’André Stegmann, directeur de 1970 à 1978, le CESR s’agrandit : l’université fait l’acquisition d’une ancienne entreprise de céramique, Barbier Frères, dont les locaux occupent deux maisons canoniales du XVIIe siècle situées au 6-8 rue Rapin, et dont la cour jouxte le bâtiment de l’hôtel Camors. L’ensemble est restauré et réagencé en 1973, la bibliothèque est aménagée dans le bâtiment Rapin.
1983
Succédant à Jean-Claude Margolin (directeur du CESR de 1978 à 1982), Jean Lafond obtient la création au CNRS d’un Centre d’information et de documentation « Renaissance européenne » qui recouvre une partie des activités du CESR et s’appuie sur son fonds ancien. Une convention est signée avec l’université de Tours.
1992
Le ministère de l’Éducation nationale reconnaît le CESR, alors dirigé par Jean-Michel Vaccaro (1991-1996), comme équipe associée au CNRS et l’intègre dans le plan quadriennal de la Recherche 1992-1995.
1996
Une convention de coopération est signée entre le ministère de la Culture, l’université de Tours et le CNRS afin d’engager un programme quadriennal pour le développement et les applications des recherches interdisciplinaires consacrées au patrimoine européen de la Renaissance (musicologie, histoire de l’art, histoire du livre).
2000
La coopération entre l’université et le CNRS est reconduite, et le CESR est renouvelé comme Unité Mixte de Recherche (UMR 6576). Sous l’impulsion de Gérald Chaix, qui dirige le CESR de 1996 à 2002, une maîtrise spécialisée « Renaissance » est alors créée.
2003
Sous la direction de Marie-Luce Demonet (directrice de 2002 à 2008), création du Master mention « Renaissance », comprenant un Master 1 et un Master 2 recherche, spécialité « Genèse de l’Europe moderne ».
2004
Création du Master 2 professionnalisant « Patrimoine écrit et édition numérique ».
2006
Cinquantenaire de la fondation du CESR. En juillet, le XLIXe colloque d’études humanistes organisé à l’occasion de cette célébration réunit à Tours une centaine de chercheurs issus de plus de vingt pays, autour du thème « Hasard et Providence, XIVe-XVIIe siècles ».
2012
La mention de Master du CESR est renommée « Patrimoines : écrit, matériel, immatériel ». Philippe Vendrix, directeur du CESR depuis 2008, soutient la création du Master 2 professionnalisant « Patrimoine culturel immatériel ».
2017
Soixantenaire de la fondation du CESR : le 27 juin 2017 la séance inaugurale du LXe colloque international d’études humanistes, s'est poursuivie par les célébrations du 60e anniversaire du CESR.
Aujourd'hui
Le CESR est une UFR à part entière de l’université François-Rabelais de Tours et une UMR (7323) du CNRS. Il accueille une centaine d’étudiants en Master. Comme UMR, le CESR accueille une cinquantaine de chercheurs (universitaires et membres du CNRS) et autant de doctorants, et une quarantaine d'ingénieurs, techniciens et administratifs.